Sentosa, l’île de la démesure

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C’est déjà notre dernier jour à Singapour. Comme ça passe vite trois jours. Pour l’occasion, on va visiter la fameuse île de Sentosa. On y trouve de nombreuses attractions pour toute la famille, des cinémas 4D, des plages, des golfs, des restaurants étoilés, des hôtels très chics et aussi les Studios Universal. Nous voulons absolument y aller car c’est là que se trouve le plus grand aquarium du monde et nous ne voulons pas le manquer sans savoir quand on reviendra.

Il y a différentes tarifications offrant plusieurs combinaisons d’attractions et plusieurs moyens pour rejoindre l’île. A Sentosa, on ne paie pas d’entrée avec accès illimité aux attractions comme chez nous. Ici, il faut payer chaque attraction. Donc si on veut faire 10 attractions il faut passer 10 fois à la caisse. Autant dire que la note s’élève très vite surtout que ce n’est pas donné. C’est pourquoi il y a des Pass offrant une liste de 10 attractions parmi lesquelles on peut en choisir 4 pour un certain prix, par exemple. C’est déjà plus intéressant mais bien sûr il y a toujours une activité qui n’est pas dans la liste.

On peut aller à Sentosa, en bus, en monorail ou en télécabine survolant la ville (cable car). On veut prendre cette dernière option mais impossible de trouver le guichet où acheter les tickets. Puis, on en trouve un mais qui n’offre pas la formule tarifaire que nous voulons. On nous dit qu’il faut aller dans le centre commercial. Mais celui-ci est juste immense et les indications Sentosa renvoient dans toutes les directions. On trouve enfin les guichets officiels au dernier étage du centre commercial où il y a déjà une longue file d’attente. Comme pour le télécabine il faut ressortir, tant pis on prendra le monorail juste à côté. C’est sympa aussi. On peut aussi voir Singapour d’en haut.

On sort du monorail, cherche un plan du parc et fonce droit vers l’aquarium. A l’entrée, après avoir passé les portiques de l’attraction, il y a une exposition sur la mer et les marins en Asie. Comme tout est bon pour faire de l’argent, une autre exposition interactive sur le même thème est accessible mais moyennant un supplément. C’est un parc d’attraction ou un musée? Les aquariums sont enfin en vue. Il y en a de très nombreux et de toutes tailles. Certains avec que des méduses, d’autres des murènes, des dragons, des milieux marins reconstitués. Il y a du monde. Tout le monde se bouscule et joue des coudes pour photographier petits et rands aquariums avec leur smartphone, rarement leur appareil photo. Les enfants courent dans tous les sens. On arrive à une grande salle et là on voit enfin cet aquarium, le plus grand au monde. Nous nous asseyons par terre le nez collé aux parois. Nous sommes littéralement hypnotisés, impossible de partir. Il y a des mantas et d’autres sortes de raies. Je sais pas combien de requins, des scies, des léopards, etc. Plus loin il y a un tunnel passant à travers un aquarium à requins. Et là rebelote. Ali est hypnotisée et j’ai bien du mal à la convaincre de continuer la visite. Requins nourrice, requins marteau, requins argenté, etc.

Après un petit détour par le magasin de souvenirs, étape obligatoire, nous allons manger un morceau dans un restaurant à Dim Sum juste à côté de la sortie. Mais pas n’importe quel restaurant à Dim Sum à en croire le New York Times, c’est l’un des meilleurs au monde. En tout cas, il y a beaucoup de monde, et il faut prendre un ticket et la personne à l’entrée nous donne une carte ou il faut pré-remplir notre commande. Celle-ci est ensuite donnée directement en cuisine lorsque nous avons enfin une table. On n’a peut-être pas les papilles gustatives qu’il faut, mais on n’a pas vraiment trouvé ça si merveilleux. C’était bon, mais de là à dire que c’est le meilleur au monde… Bref, fini la pause déjeuner nous nous dirigeons vers le jardin aux papillons. Quelle déception! Autant les aquariums sont super et impressionnants autant ici c’est tout le contraire. Le jardin est minuscule et les papillons ne sont pas au rendez-vous, sauf ceux épinglés au mur. On a payé très cher pour rien du tout.

Après ça, nous rentrons à l’hôtel fatigués. Il nous faut refaire les sacs car le lendemain direction Bali, l’île des dieux. Et oui ce n’est pas de tout repos la vie de touriste.

 

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