Candidasa, la pluvieuse

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Bali

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Nos valeureux aventuriers sont de retour a Bali bien décidés à visiter cette île qui fascine tant de personnes. Et c’est à Candidasa que nous les retrouvons, trempés jusqu’à l’os.

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De retour à Balisanur

Après nos quelques jours à Singapour, nous sommes de retour à Bali pour un mois. Nous commençons à visiter l’île par Sanur. Si Seminyak était plutôt branchée et « D’jeun », Sanur est le côté retraite de Bali. On n’y reste pas longtemps, juste le temps d’aller voir à pied la plage, un peu dégouté à cause des nombreux rats sur la digue. Cependant, on assiste à une cérémonie balinaise d’offrandes à la mer. Ça sonne un peu faux à notre gout. Mais soit, il est temps de rentrer et de nous diriger vers Candidasa sur la côte Est, un centre important pour la plongée sous-marine.

 

Candidasa, la verdoyante

Notre chauffeur nous dépose devant notre guest house. Ben oui, il n’y a toujours pas de transport public ici. Comme on nous le fait remarquer l’île est petite et tout le monde a un scooter alors pas besoin de bus! Nous avons pris la chambre la moins chère et la plus simple. candidasathumbAvec air-co et ventilo (oui on ne sait pas pourquoi on a les deux alors que d’habitude c’est l’un ou l’autre) et la salle de bain privée donnant sur l’extérieur. Comme il ne fait que pleuvoir nous ne pouvons pas sortir et restons donc dans la chambre. Il y a une humidité constante, nos affaires ne sèchent pas et la douche est glaciale. Le cadre est très joli et le personnel charmant au petits soins. On ne veut pas partir mais on ne peut pas sortir non plus. Nous prenons alors la plus belle chambre avec une superbe vue sur la mer. On passe beaucoup de temps dans la chambre guettant une éclaircie. Tous les soirs, le personnel vient prendre notre choix pour le petit-dej du lendemain matin. Pour Ali ça sera une crêpe banane et pour moi un bon nasi goreng comme à chaque fois.

Nous sortons faire un tour dehors. En fin de compte Candidasa se résume à une route avec des guest house et des restaurants de part et d’autre. Des montagnes d’un côté et la mer de l’autre. Nous finissons par louer un scooter, tant pis pour la pluie mais on n’est pas venu ici pour rester enfermé!

Nous découvrons le petit village de Tenganan perché dans les collines. Ce village a pour particularité d’être coupé du monde dans le sens que le mariage avec des personnes étrangères à la communauté est interdit, par exemple. Le village est entouré d’un gros mur de pierre. Il faut payer un droit d’entrée pour y accéder. Dans l’enceinte du village, il y a des maisons semblables collées tout autour. Au centre des sortes de greniers à riz et autels. Coqs et poules se baladent librement. On trouve ça plutôt sale et délabré. Pratiquement chaque maison est un petit magasin poussiéreux vendant toutes sortes de souvenirs aux touristes. On pensait voir un village traditionnel et on se retrouve une fois de plus dans un attrape touriste où il faut payer l’entrée… Nous repartons fortement déçus.

 

Tirta Gangga, la retraite royale

Le lendemain nous partons direction Tirta Gangga et son palais (Tirta Gangga Water Palace). Nous passons par un temple le

tirta long de la route dominé par les singes chapardeurs. Puis, nous traversons de nombreuses rizières bien vertes… sous la pluie. Pendant notre visite du palais, on a droit à une accalmie. On en profite pour se balader à travers les jardins de fleurs et les piscines où on peut même se baigner. Un garde à l’entrée en profite pour nous faire un brin de causette, tout content de pouvoir parler français et football avec nous (Zizou! 98..etc).

Sur le chemin du retour, la pluie reprend de plus belle. Nos ponchos de plastique nous protège vaguement mais on malgré tout trempé chez nous. Sur la route on a pu constater que les Indonésiens étaient parés pour la pluie en scooter. Non seulement ils peuvent être  4 parfois même jusqu’à 5 sur un même véhicule mais ils ont aussi des k-way spéciaux. Le chauffeur porte un grand poncho et tous ses passagers à l’arrière sont en-dessous protégés! Imparable. Pourquoi n’y a-t-on pas pensé plus tôt?

 

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