Atherton tableland, il est où Perry?

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Pour la Saint Valentin, nous explorons la région cachée derrière les collines de Cairns, appelée Atherton Tableland, le temps d’une journée. Nous commençons par le Barron National Park. On longe une longue route surplombant une rivière boueuse et finissant à une centrale hydraulique. Il y a une cascade qui coule mais elle ressemble plus à un long filet d’eau. En levant bien la tête, on peut aussi voir le chemin de fer passer juste devant la cascade. On repasse par le lac Placid présentant une couleur peu avenante et risque de crocodiles. figtreeEnsuite, on prend la direction de Kuranda où se trouve les chutes Barron (Barron falls). Il y a une petite marche à travers la forêt et le chemin de fer. La cascade est un mince filet d’eau car il n’a pas plu depuis longtemps. Apparemment, elle est bien plus impressionnante pendant la saison des pluies ou après un cyclone, par exemple. Il faut repasser par Kuranda où on s’arrête afin d’admirer sa jolie gare et ses trains à l’ancienne partant vide. A Atherton, capitale administrative de la région, on tente d’observer les ornithorynques au Platypus Park en vain. En revanche, de nombreuses tortues se baignent dans l’étang et les lézards se prélassent au soleil. La ville en soi n’a pas grand chose d’intéressant. Comparée aux villes alentours, c’est la plus grande et la plus moderne d’un point de vue architectural. On continue notre route jusqu’au Curtain Fig Tree juste avant la charmante petite ville de Yungaburra. C’est très impressionnant. Un must dans la région. Il s’agit d’un arbre parasite qui s’enroule autour d’un autre. Avec le poids, il s’effondre. Avec ses racines, il va puiser ses ressources dans la terre en contrebas créant ainsi cette impression de rideau. Juste à l’entrée de Yungaburra se trouve en bord de route un poste d’observation pour les ornithorynques. Une fois de plus, perryl’animal n’est pas au rendez-vous. Nous allons alors à l’autre poste d’observation (il y en a deux). Celui-ci est plutôt isolé des activités humaines. Un pont suspendu relie les berges de la rivière. Nous nous installons sur le pont à l’affût du moindre signe ou bruit signalant sa présence. Nous restons deux bonnes heures ainsi sans succès excepté que nous sommes complètement dévorés par les moustiques. Le soleil commence à se coucher tout doucement et toujours rien. Pourtant c’est au lever et au coucher du soleil qu’on a le plus de chance d’apercevoir les ornithorynques. On se lasse, il faut bien rentrer à la maison et il y a une heure de route qui nous attend. En désespoir de cause, on retente le premier poste d’observation. Un type attend aussi avec une énorme caméra professionnelle. Nous sommes à peine arrivés qu’il se redresse et le voilà. Il est là. On le voit enfin ce platypus, comme on l’appelle ici en Australie. Notre patience enfin récompensée. On peut rentrer chez nous satisfait. On n’aura pas perdu notre temps au final. De retour à Cairns, il fait nuit noire. La nuit tome tôt ici. La route via Gordonvale est très sinueuse, digne de celles de montagne. Il y a des travaux tous les 5km avec des feux. On roule doucement comme on n’a pas l’habitude et toutes les voitures nous dépassent.

 

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