Yogyakarta et la discorde royale

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CouchSurfing chez Fivi

Nous voilà à Yogyakarta, prononcez djodjakarta, où nous avons rendez-vous avec Fivi Lestari, une couch surfeuse qui nous héberge pendant notre séjour a Yogya. Elle souhaite faire découvrir à sa petite fille Lilly la diversité culturelle et linguistique du monde, en accueillant les backpackers de passage dans sa charmante maison à proximité du Kraton et des rues touristiques. Fivi est une indonésienne mariée à Andy, un Allemand installé à Yogya. Ils ont habité un an en Allemagne avant de revenir en Indonésie pour fonder une famille. Nous avons vraiment passé un très bon moment avec eux et pu passer nos premiers jours sur Java tranquillement installés chez l’habitant. Pour ceux qui ne connaissent pas encore couch surfing (https://www.couchsurfing.org/ ) l’idée est simple et efficace, tu as un canapé, un matelas, une chambre d’amis que tu es prêt à offrir à un voyageur de passage pour quelques jours, alors tu es un « coucher », en contrepartie quand tu voyageras tu pourras « surfer » chez d’autres membres du réseau gratuitement ou en échange d’un petit service ( garde d’enfant pour quelques heures, aide a l’entretien,…). En général, le coucher ne demande qu’à partager sa connaissance du coin et faire découvrir sa ville / région. Et faire de nouvelles rencontres.

La discorde royale

Levés de bonne heure pour se balader en ville, nous avons décidé de visiter le Kraton, le palais royal.

waterpalace

Nous avions lu dans le guide que suite à une discorde au sein de la famille royale, le Kraton avait désormais deux entrées bien distinctes, une petite et une plus grande, qui est la véritable entrée.

Ce qui caractérise la véritable entrée est une horloge devant, quant à l’autre, c’est une sorte de musée du batik. Heureusement que nous avions connaissance de ce petit détail, car en ville tout le monde indiquait des directions opposées, et il était quasiment impossible de savoir vers quelle entrée on nous envoyait.

Après avoir fait tout le tour du quartier pour trouver l’entrée du Kraton, enfin la bonne, nous avons pu visiter le fameux Kraton, et même par chance arrivés en même temps qu’un tour organisé avec un guide francophone que nous avons retrouvé juste quelques minutes plus tard au Water palace, un palais de piscines et de bains, utilisé à l’époque par le sultan et ses épouses. Il y a même une tour d’où le sultan pouvait espionner les badinages sans être vu.

Attention à vos poches !

Oui, encore une fois on s’est fait avoir… On a décidé de prendre le bus pour revenir chez Fivi et au moment de descendre un peu stressés car les bus indonésiens ne font pas vraiment des arrêts, ils ralentissent à proximité de l’arrêt de bus et il faut sauter en marche. Et donc làa je saute du bus en premier pour réceptionner Ali et le sac. Mais je vois alors deux types se lever devant elle, tourner, hésiter, et finalement se rasseoir pour qu’elle puisse enfin sortir, elle saute du bus, pose la main sur sa banane et cours après le bus en criant… Le bus ralentit une nouvelle fois, elle monte en marche, et redescend avec son portefeuille à la main. Les deux types l’avaient distraite en l’empêchant de sortir pendant qu’un autre prenait son portefeuille… En remontant dans le bus ils ont jeté le portefeuille sur une banquette après avoir pique une bonne partie de l’argent à l’intérieur… Bref les pickpockets sévissent aussi dans les bus indonésiens.

 

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Une Réponse

  1. […] Notre avion pour la Papouasie est minuscule: un petit coucou à hélice. En arrivant, on voit par le hublot une petite île avec une piste d’atterrissage qui prend toute la longueur de l’île. C’est ça l’aéroport? Plus tard, on apprendra qu’il s’agit en fait de l’ancien aéroport… Ah! Une fois atterris, nous nous hâtons de récupérer nos sacs a dos qu’on peut récupérer directement sur le chariot à côté des soutes pour les plus pressés… Sorong est la deuxième plus grande ville de Papouasie, et on dirait un grand village du tiers-monde. Ça change de Manado, Makassar et les autres grandes villes qu’on a pu voir avant! On sort du terminal si on peut appeler ça ainsi et on se rend compte que l’aéroport est en plein centre ville. D’habitude c’est à une heure de route du centre et là non. On marche 100m histoire de sortir du parking et de payer moins cher le bus. Et oui, pour les 100 petits mètres qui relient le terminal à la route principale il y a un supplément plutôt salé donc autant l’éviter. Nous voilà sur la route et il n’y en a pas beaucoup non plus dans cette ville. On cherche un angkot (ici, c’est angkot, ailleurs c’est bemo ou autre encore) pour nous conduire chez notre hôte couch surfing. […]

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